"L’ambiguïté omniprésente du motif « Fleurplaie » nous convoque simultanément dans des mondes régis par la vie et par la mort, l’épanouissement et le flétrissement, la joie et la douleur.

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A sa vue, Fleurplaie nous attire autant que nous révulse. Sa nature insaisissable nous fait confondre le dedans et le dehors, la profondeur et la surface : s’agit-il des accessoires d’embellissement agrafés sur des vêtements ou des blessures secrètes mises en lumière ? Les codes habituels se bousculent : l’intime s’affiche, le vêtement ne cache plus la plaie, il est imprégné par sa présence, il la porte.

Les vêtements racontent l’histoire sanglante qu’ils couvrent: ils deviennent des étendards des pertes et des trous. Les regards se posent sur ce qui tantôt émerge comme fleur tantôt comme plaie.

Un champ de fleur et/ou de bataille nous entoure.

 

Réversibilité, instabilité, glissement, transformation de formes et de valeurs.

La fleur devient plaie, la plaie devient fleur. La fleur c’est la plaie, la plaie deviendra fleur…"

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